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Ralentir, écouter, être

La pratique des arts martiaux internes est en soi une méthode visant à se mettre au contact du vivant. Être en présence propose naturellement au corps et toutes ses ramifications mentales, émotionnelles et énergétiques, de suivre un mouvement conforme à ce qui le fonde et l'anime en profondeur. J'étaie chacun de mes cours d'une invitation constante au sensible, au sentir, et au déploiement qui demandent tous ensemble de ralentir pour affiner la manière dont on va percevoir et conduire notre propre véhicule. Le taichichuan en particulier, ne repose que sur l'énergie interne et uniquement sur elle. Pour autant et c'est une merveilleuse chose à découvrir et approfondir sur le temps, la structure du corps, sa mécanique et sa biomécanique, sa physiologie, vont nous servir de support pour aller vers le subtil. Il n'y a rien qui ne résiste sur le long terme à l'écoute, la patience et l'envie de n'être plus mu par nos automatismes et notre entropie. Redevenir circulaire, sphérique, comprendre la dynamique des spirales et de l'unification, de la globalité, nous pose dans un regard sur nous-mêmes et le monde ouvrant spontanément les portes qui nous sont accessibles. Le seul effort est la pratique, la patience et j'ose le dire,une forme d'amour sans effusion romanesque.


Nous ne vivons pas le corps de la manière dont il l'appelle à corps et à cris, silencieusement en son intime. Pratiquer le taichichuan n'est pas exotique, n'est pas Chinois. C'est une possibilité offerte par cette culture et cette connaissance, d'entrer dans les coulisses vibrantes de notre ontologie...



 
 
 

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